Eglise du Pater Noster sur le Mont des Oliviers

L’église du Pater Noster ou “Notre père qui êtes aux cieux” est comme son nom l’indique le site qui marque l’endroit où Jésus aurait appris à ses élèves, avec qui il était monté sur le Mont des Oliviers avant son ascension, la prière du “Notre Père”. Plus précisément dans une petite grotte que l’on trouve en plein milieu de la cour extérieure.

Lorsque l’on marche dans les couloirs extérieurs de l’église, on peut lire dans toutes les langues la même prière du « Notre Père« , pour que chaque communauté se sente à sa place en se rendant dans cette église. Celle-ci est tenue par les français, et elle est catholique.

Il est de coutume chez certaines communautés, de se rendre dans la grotte pour y chanter en chœur et prier.

Au IVeme siècle (période byzantine), au tout départ était construit à ce même emplacement une église organisée sur trois niveaux, en lien avec les élèves de Jésus avant son ascension (appelée Eglise des disciples).  Plus tard, y ont été ajoutés une chapelle et un monastère. Au fil des siècles, ce site a été le lieu d’inhumation de nombreux évêques.

C’est seulement au début du XXeme siècle que devant l’église du Pater Noster a été retrouvée la grotte dans laquelle Jésus avait logé avec ses élèves pour leur apprendre le “Notre Père”. On y trouve une inscription en latin certifiant le passage de Jésus dans cette grotte appelée Grotte du Credo, dont la traduction est la suivante : « Grotte dans laquelle le Seigneur a enseigné à ses apôtres sur le mont des Oliviers ».

Ainsi, cette église a été plusieurs fois détruite et reconstruite comme presque tout bâtiment religieux du pays, particulièrement au VIIie siècle.  Finalement, avec l’intervention de Charlemagne, est obtenue la protection des lieux saints chrétiens évitant ainsi pendant près de 200 ans de nouvelles destructions des bâtiments religieux chrétiens.

Au début du premier millénaire, l’arrivée du Calife fatimide Al Hakim bi-amr Allah engendre de nouvelles destructions de lieux saints chrétiens dont l’église du Pater Noster. Quelques années plus tard, la venue des Croisées permettra une reconstruction d’une partie de l’église. Elle ne sera entièrement reconstruite qu’en 1152 par l’évêque de Viborg et son frère pour être à nouveau détruite par les mamelouks. Au milieu du XIXème siècle, elle sera réhabilitée entièrement.